QUI SUIS-JE ?

QUI SUIS-JE ?

Qui suis-je ?
Qui suis-je ?

Un goût précoce pour les chiffres

Qui suis-je ? Je m’appelle Pierre-Elie et j’ai la chance d’avoir toujours aimé les chiffres. Je me rappelle d’une anecdote amusante : quand j’avais 5 ou 6 ans, alors que mes parents construisaient leur maison, leurs catalogues de fournisseurs de matériaux, portes, fenêtres et bien d’autres choses m’attiraient irrésistiblement. Mais, contrairement aux autres enfants de mon âge, je ne me contentais pas de les feuilleter pour le plaisir. Je me lançais dans des calculs minutieux, cherchant à estimer le coût exact de ma future maison. Je multipliais les prix des différents matériaux (bon au passage, je n’avais pas encore compris qu’il fallait aussi payer une certaine main d’œuvre donc elle ne me coûtait pas très cher cette maison 😉 ).

Fort de cette compétence innée et de ce goût pour les mathématiques j’ai décidé très tôt que j’allais devenir professeur de maths (logique, non ?). Je me rappelle d’ailleurs d’une autre anecdote : À l’âge de 12 ans, au collège, mes camarades étaient encore indécis quant à leur avenir. Les gars voulaient tous être pompier (ou Zidane ou astronaute) et les filles maîtresse d’école (ou Rihanna ou vétérinaire). Moi, j’avais déjà une vision claire de ma destinée. Les formulaires de rentrée scolaire avec leur fameuse question « Que veux-tu faire plus tard ? » ne me posaient aucun problème. Ma réponse était déjà gravée dans mon esprit : « Je vais suivre un cursus scientifique, obtenir un bac S, poursuivre mes études en faculté de mathématiques, et devenir professeur de mathématiques. »

Pierre-Elie Brändli au collège
Moi au collège 🙂

Premier échec

Et devinez quoi ? C’est exactement ce que j’ai fait… jusqu’à la terminale. Le lycée nous a alors entraînés vers un salon d’orientation appelé Infosup, situé à Toulouse. C’était l’occasion pour nous de découvrir les différentes écoles et formations post-bac. Sachant déjà ce que je voulais faire, j’ai accompagné un ami qui aspirait à devenir ingénieur. Au fil des stands qu’il visitait, les professeurs et les élèves ingénieurs vendaient leur filière avec tant de passion et d’arguments convaincants que je me suis laissé séduire (il y a des cours de marketing en école d’ingénieur 😉 ).

Après tout, être ingénieur pouvait être plutôt stylé ! Allez, va pour ingénieur ! En une après-midi, mes certitudes se sont envolées et j’ai pris la décision de devenir ingénieur. Mes années de lycée m’ont permis de constater que je n’étais pas le meilleur élève, mais cela ne m’a pas découragé. J’ai formulé ma demande d’admission dans la seule école d’ingénieurs que j’avais choisie (celle qui avait le mieux géré le côté marketing lors du salon Infosup 🙂 ). Malheureusement, mes résultats et mon dossier d’inscription n’étaient pas suffisants, et j’ai essuyé un refus.

Ecole d’ingénieur

Cependant j’avais assuré mes arrières et j’avais également postulé dans un IUT car je savais que cela correspondait mieux à mon niveau actuel. Après avoir étudié les statistiques des filières, j’ai découvert que le DUT Mesures Physiques était celui qui offrait le pourcentage le plus élevé d’admission en école d’ingénieur. Je l’ai donc mis en 2eme vœu (et la fac de maths en 3eme quand même 😉 ).

Je n’ai pas obtenu l’école donc, mais par contre j’ai obtenu une place en IUT. Et là, j’ai eu deux ans pour améliorer mon dossier. En ayant un but précis je me suis donné les moyens de l’atteindre et j’ai terminé 7eme de promo. C’était une place suffisante, avec d’excellents avis de mes professeurs, pour rentrer à l’INSA à Toulouse. C’est une excellente école d’ingénieur très réputée que les étudiants s’arrachent encore aujourd’hui (en tout cas ceux qui veulent devenir ingénieurs 🙂 ). C’est cette école qui m’avait refusé après le bac, j’avais pris ma revanche.

Pierre-Elie Brändli à 20 ans
Moi à 20 ans

J’ai eu du mal à me trouver

Voilà, ma carrière d’élève ingénieur pouvait commencer. J’ai terminé les études et j’ai commencé mon premier « vrai » métier : ingénieur. Pour en avoir marre au bout de … 2 ans seulement. Ce métier n’était pas fait pour moi : trop stressant, trop élitiste, trop de compétition, trop dans un état d’esprit différent du mien. Je me rappelle par exemple de mon voisin de bureau qui était un simple ingénieur comme moi, jeune, comme moi, avec seulement deux ans de plus d’ancienneté, qui se croyait déjà mon chef. Chef qu’il est devenu l’année d’après. Comme quoi les dents de requin qui rayent la parquet, ça aide. Mais les miennes était trop courtes et trop arrondies (je parle des dents pour ceux qui suivent).

Au bout de deux ans j’ai donc tout plaqué pour faire un autre métier en rapport total avec mes études : vendeur de vins 🤣. J’ai ouvert une épicerie, cave à vins et à bières, bar à vin, after work. Selon moi le concept était génial ! Et il existait d’ailleurs déjà dans les grandes villes d’où je venais. Mais apparemment j’étais le seul pour qui c’était génial. Ou peut-être que le non rapport entre ma formation et mon nouveau métier était une bonne raison de mon échec. Bref, vous l’avez compris : ça n’a pas fonctionné.

La cave de Pierre-Elie
C’était pourtant joli !

Professeur de mathématiques

Durant mes études, pour arrondir mes fins de mois, j’ai commencé à donner des cours particuliers de mathématiques. J’ai adoré cette expérience et j’ai décidé de continuer en parallèle de mon métier d’ingénieur puis de commerçant. Au fil du temps, j’ai acquis une réelle ancienneté et une expertise solide dans l’enseignement des mathématiques. C’est ainsi que l’idée m’est venue de devenir un vrai professeur !

Et c’est comme ça que je suis finalement revenu à mon premier souhait : je suis devenu professeur de maths ! Et pour multiplier mes expériences j’ai fait du collège, du lycée, du lycée professionnel. Je suis même devenu prof principal. Tout ça en 3 ans. Oui, parce qu’au bout de 3 ans j’en ai eu marre (j’ai tenu plus longtemps que pour mon métier d’ingénieur, vous remarquerez). J’adorais les cours en eux-même, la partie « face aux élèves », mais je détestais tout le reste et surtout les réunions inutiles et à rallonge pour tout et n’importe quoi, la pression de la hiérarchie, les copineries en tout genre, et énormément d’administratif (en fait à peu près la même chose que ce que je détestais dans mon métier d’ingénieur 🤣).

J’ai donc arrêté pour me consacrer à la seule chose que je kiffais vraiment : aider les élèves, et pourquoi pas leur faire aimer les maths autant que je les aime moi-même (bon ok pour ça il y a du boulot).

Commentaire d'élèves de Pierre-Elie Brändli
On peut voir que c’est un vrai commentaire : les fautes sont d’origine 😉

Une vie de rêve

J’ai eu du mal à me trouver, mais aujourd’hui j’ai la vie de mes rêves : j’aide des gens, en faisant quelque chose qui me passionne. Le tout en gagnant de quoi vivre, parce qu’une passion c’est bien, mais si on peut en vivre c’est quand même mieux, et en suivant mon propre planning : je travaille quand je veux. Ça ne veut pas dire que je ne travaille jamais, bien au contraire, je travaille plutôt beaucoup (demandez à ma femme et à mon fils ce qu’ils en pensent 😉 ), mais je travaille vraiment quand je veux, personne ne peux me contraindre, et ça c’est vraiment un luxe.

Les compétences à acquérir

Si j’ai pu me créer cette vie de rêve c’est grâce à deux choses : ma persévérance et mon goût pour les mathématiques. Je vous conseille vraiment d’acquérir, et sans tarder ces compétences. La persévérance je l’ai démontrée en obtenant finalement l’école d’ingénieur de mes rêves alors que j’étais refusé lors de ma première demande. Puis en étant capable de rebondir plusieurs fois jusqu’à enfin obtenir exactement ce que je voulais dans ma vie professionnelle. Cette compétence vous servira bien évidemment toujours, quels que soient vos objectifs. Et c’est pourquoi, en plus de vous parler de maths, je vous parlerai également, dans ce blog, d’état d’esprit, de mental, de capacité à agir et à réagir. C’est mon coté sportif aussi qui m’a appris ça.

Pierre-Elie Brändli sportif

L’autre compétence c’est bien sûr les mathématiques, si je n’avais pas eu ce goût très tôt je ne serais évidemment pas devenu prof de maths, et je n’aurais pas été assez fou pour écrire des articles de blog (gratuitement en plus) sur ce sujet. Vous n’avez peut-être pas ce goût naturellement, mais il est vraiment primordial que vous arriviez à le développer vous aussi, car être fort en mathématiques vous servira toute votre vie également, autant que la persévérance. Mais s’améliorer en maths si on n’aime pas ça c’est très fastidieux.

Donc avant de chercher à vous améliorer en mathématiques, essayez de développer votre goût pour les maths. C’est pour ça que j’essaierai toujours de vous présenter les choses de la manière la plus simple possible, de la façon dont j’ai pu les comprendre quand j’étais moi-même élève, et avec toujours une touche d’humour. En espérant que vous y soyez sensible 😉 . Je développe en quoi les mathématiques vous seront utiles toute votre vie dans l’article « Pourquoi apprendre les mathématiques ?».

Je vais vous aider !

Même si vous ne savez pas trop aujourd’hui ce que vous voulez faire, si vous êtes aussi perdu que je l’ai moi-même été pendant longtemps, je vais vous aider à trouver votre voie et à créer votre vie de rêve, et ça passe forcément par les mathématiques. Si vous êtes prêt, c’est parti pour la suite de cette aventure : pourquoi avoir créé ce blog ?

Si vous avez aimé l'article n'hésitez pas à le partager, ça nous aide. Merci infiniment.

2 réflexions sur « QUI SUIS-JE ? »

  1. Greta Godaert dit :

    Super, très « vrai » /authentique » ça me parle, je m’y reconnais, la passion est évidente, c’est « credible ». C’est aussi clair, net, j’ai souri plusieurs fois (touche d’humour 🤗). C’est pas « lourd ». J’ai très envie de lire les articles❣️
    Merci, de cette agréable pause (et j’ai beaucoup appris)

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